Escapade en Camargue gardoise

Attirée par l’immensité des marais salant de la Méditerranée, je me suis aventurée en Camargue Gardoise, une terre où le ciel et la mer se confondent en un horizon infini. Il y a longtemps que je n’avais pas pris le temps de m’évader sur un temps long, de lâcher prise et de me ressourcer en pleine nature. Début mai, je suis donc partie une semaine à la découverte de la Camargue. J’y étais déjà allée enfant et je n’en garde quasi aucun souvenir. C’était l’occasion de redécouvrir un paysage, une histoire et une faune incroyable !

Camargue Gardoise : Une immersion dans une nature sauvage et envoûtante

Loin de l’ombre de sa grande sœur provençale, la Camargue Gardoise dévoile une nature sauvage et préservée, elle présente des paysages plus variés et est bien moins prisée des touristes.
Pour l’observation des oiseaux, la petite Camargue offre une quantité de spot incroyable et une proximité avec le vivant, sans pour autant les déranger (d’où mon choix).

En effet, la nature règne en souveraine dans cette région, offrant un refuge à une multitude d’espèces animales et végétales. J’ai ainsi pu profiter de sites incroyables comme la Tour Carbonnière, le pont des Tourradons, l‘étang de Scamandre, les marais salants d’Aigues-Mortes ou encore l’Étang de la Marette.

Un sanctuaire fragile menacé par la salinisation

Mais derrière ce décor paradisiaque se cache une réalité inquiétante. La Camargue est victime d’un phénomène silencieux, mais implacable : la salinisation croissante de ses sols. L’augmentation du niveau de la mer, conjuguée à des facteurs comme les sécheresses, provoque la remontée du sel qui menace la survie de cet écosystème unique.

Si bien que cette menace n’épargne ni la biodiversité, ni les activités humaines. Les oiseaux, dont les emblématiques flamants roses, voient leur habitat naturel se dégrader, et les plantes peinent à s’adapter à la salinité croissante des sols. Les agriculteurs et les éleveurs, dont le savoir-faire ancestral est intimement lié à la terre camarguaise, voient leurs cultures et leurs troupeaux menacés par cette salinisation galopante.

En somme, si le taux de sel continue d’augmenter de manière inexorable, la Camargue risque de se transformer en une terre aride et inhospitalière (ou de finir sous l’eau).

La Crau : Une terre aride et sauvage

Revenons à un sujet plus léger et quelque peu différents de la Camargue. Grâce à une animation, j’ai eu la chance de découvrir et d’apprendre plein de choses sur la Crau, une vaste plaine aride et sauvage qui s’étend au nord d’Arles. Ce paysage lunaire, parsemé de troupeaux de moutons, offre une toute autre facette de la région.

J’ai donc passé une matinée avec une guide de la réserve à explorer cette plaine à la découverte de son histoire, sa faune et sa flore. D’autant plus, que la Crau est réputé pour ses espèces emblématiques et endémiques sur le territoire français. Même si nous n’avons malheureusement pas vu la plupart, nous avons pu en voir d’autres totalement inattendu (c’est ce qui fait le charme de l’ornithologie) et profiter de paysage si unique. Je vous laisse profiter des photos de ce lieu si particulier :

Les flamants roses

Mais revenons au symbole de la Camargue, car c’est aussi en partie pour eux que j’ai choisi cette destination : les flamants roses. Ces échassiers au plumage flamboyant sont des ambassadeurs de la région.

Par ailleurs, j’ai eu la chance d’observer ces créatures majestueuses à peu près partout lors de mon séjour. Ils sont omniprésents. Je me suis émerveillée devant leurs vols, leurs parades nuptiales, leur chamaillerie (car oui, je ne le savais pas, mais le flamant rose a du caractère) et leurs cris perçants qui résonnaient dans les marais. J’ai adoré observer cet oiseau si fascinant et on peut le dire, de près, il a quand même une tête un peu curieuse. J’ai fait de nombreuses photos de lui, je vous en mets une sélection.

Conclusion : La Camargue gardoise, un rêve éveillé !

En somme, mon séjour en Camargue gardoise a été une expérience extraordinaire ! J’ai parcouru la Camargue gardoise, mais aussi les environs : la Crau, le marais de Vigeirat, la réserve de Pont de Gau et les Saintes-Maries-de-la-Mer. J’ai été émerveillé par la beauté des paysages, la richesse de la faune et de la flore, et la tranquillité des lieux.

J’ai eu la chance d’observer plus de 102 espèces d’oiseaux, dont une dizaine que je n’avais jamais vue auparavant. J’ai également profité des paysages, ~~des moustiques~~, du soleil et de la nature pour me ressourcer.

Bref, ce séjour m’a permis de faire des photos magnifiques dont vous avez eu un petit aperçu ici. Certaines seront prochainement en vente dans ma future boutique en ligne. Pour rester informé de l’évolution du projet et des nouveautés à venir, vous pouvez vous inscrire à ma newsletter.